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Télégramme du 14 janvier 2017

Rugby. Biarritz fait chanter l'accent du sud au stade de la Forêt

Avant d'affronter l'équipe du RCV à Vannes hier soir, c'est à Auray, au stade de la Forêt, que l'équipe de Biarritz a préparé la rencontre. Les amateurs de ballon ovale auront pu assister à l'ultime entraînement dans une ambiance détendue.

Dans les tribunes, plongées dans l'ombre, il y a Dominique et Michel Egistei. Ce n'est pas le meilleur endroit pour se réchauffer en cette fin de matinée frisquette, mais le plus approprié pour prendre une photo. « On va en vacances tous les ans dans cette magnifique région qu'est le pays basque. On a des amis à Biarritz ainsi qu'à Bayonne. On va leur envoyer une photo en guise de clin d'oeil. Comme cela, ils verront le beau ciel bleu et le soleil de la Bretagne ». Reste que, s'ils étaient allés voir le match à Vannes hier soir, c'est bien pour le club local que leur coeur aurait battu. « On n'y va pas encore, parce qu'il fait trop froid. Mais ça va venir ! » Thomas Le Colloch, lui, l'avait, son billet. Joueur de l'équipe B du Rugby Auray club (Rac), c'est avec un oeil averti qu'il a suivi la séance de réveil musculaire des Biarrots. « Je suis aussi venu assister à leur entraînement jeudi soir. Il y a des exercices qu'on ne fait pas, nous, à l'entraînement. Maintenant, c'est clair qu'ils sont plus techniques, plus rapides et qu'il n'y en a pas un qui a un poil de graisse. C'est ça, aussi, la différence ». À ses côtés, Erwan Drouin, membre de l'équipe première, opine du chef.

Sieste après le repas

Tous deux connaissent quelques joueurs du Biarritz olympique, club rétrogradé depuis deux ans en Pro D2, mais qui était auparavant un pilier indéfectible de l'élite du rugby français (il a été trois fois champion de France).

Et en premier lieu, son capitaine, le talonneur David Roumieu, qui a fait l'essentielle de sa carrière en Top 14 sous les couleurs de l'Aviron bayonnais. C'est lui qui a remis un maillot du club à Aurélie Queijo, maire-adjointe en charge des sports, venue avec d'autres élus et quelques curieux assister aux derniers préparatifs des joueurs basques. Une séance somme toute très allégée, à quelques heures de la rencontre. « C'est juste un réveil musculaire. Après, on rentre manger à Vannes. Puis, ce sera la sieste. Une petite collation, ensuite, et le briefing d'avant-match », résume, de son accent australien, Jack Isaac, l'un des deux entraîneurs de Biarritz.

« On a été très bien accueillis »

Pourquoi les Biarrots ont-ils dû s'exiler en terre alréenne avant la rencontre ? Parce que Vannes n'avait apparemment pas de terrain disponible à leur proposer. « Mais tout le monde a été très aimable ici. On a été très bien accueillis », confirme Jack Isaac. Comme d'autres, Romain Béchu en a profité, arguant que « c'est sympa de les voir ici, à Auray, parce que ce n'est pas tous les jours que l'on peut voir des joueurs professionnels ». Pour qui s'en souvient, le stade de la Forêt a pourtant bien accueilli des équipes de haut vol par le passé. Jean-Claude Mothiron, ancien président du Rac et actuel président du Comité départemental de rugby, garde un souvenir ému du passage de l'équipe anglaise des moins de 20 ans, ainsi que de celui de la sélection fidjienne. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/rugby-biarritz-fait-chanter-l-accent-du-sud-au-stade-de-la-foret-14-01-2017-11362763.php#pxlZEL0StlH4omaI.99


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